Psychologue et idées reçues

Au fil des rencontres, professionnelles ou personnelles, plusieurs idées communes sur le personnage du « psy » apparaissent régulièrement :

 

 

Photo de psychologue devant son ordinateur où est écrit santé mentale en anglais qui représente Amanda Tichit en train de travailler

 

Beaucoup de personnes (des enfants, des adolescents mais aussi des adultes) peuvent avoir une représentation très angoissante du psychologue. Et il peut être difficile d’oser l’exprimer spontanément. Lors de la première rencontre, mon travail passe alors par l’explication de mon rôle et mon métier. Cela permet de bien comprendre en quoi consiste un suivi thérapeutique. 

 

J'essaye également de comprendre ce qu’il y a réellement derrière cette représentation. Est-ce qu'il s'agit par exemple d'avoir peur d’être « fou » ou qu’on nous prenne pour un « fou » ? L’objectif est de rassurer les enfants et les adolescents mais aussi les adultes si nécessaire pour qu’ils puissent au mieux tirer des bénéfices et s’approprier le travail thérapeutique.

 

 

photo qui montre bougies, senteurs, méditation, bien-être pour montrer comment prendre soin de soi

 

La rencontre avec un psychologue devrait toujours être une aventure humaine enrichissante. 

Je considère cependant que cette rencontre reste un choix, un engagement qui n’est pas obligatoire mais parfois nécessaire. Cette démarche peut être réalisée pour diverses raisons. 

Il existe beaucoup d'autres manières d'aller mieux ou d'avancer. 

On a aujourd'hui de plus en plus accès à des outils thérapeutiques. L'essentiel est de prendre soin de soi. Allez vers ce qui vous parle le plus ! 

 

 

Photo d'une loupe qui grossit le mot silence pour illustrer que le psy peut parler ou non, Amanda Tichit fait le choix de parler et ne pas rester silencieuse avec ses patients durant les consultations

 

Lors des séances, je ne reste pas silencieuse. Il me semble indispensable d’accueillir la personne (qu’il s’agisse d’un enfant, d’un adolescent ou d’un adulte). Cela passe notamment par l’accompagnement par la parole, surtout lors du premier entretien. Je pose des questions, je commente ce qui se dit. 

 

Par la suite, du fait de mon expérience, j’ai appris à m’adapter à chacun et à ressentir les moments où les silences peuvent être importants et nécessaires lorsqu’une relation de confiance est établie. Cela peut être le cas pour laisser le temps de réfléchir, de laisser émerger une idée ou une émotion par exemple.

 

Les questions à vous poser sont certainement : quelles sont mes attentes ? Dans quelle situation je me sentirais le plus à l’aise ? En d’autres termes, qu’est-ce qui favoriserait le mieux le travail thérapeutique.

Il existe de nombreux courants de thérapies qui sont très différents.

Dans certaines approches de la psychologie, telle que la psychanalyse, le thérapeute peut rester très silencieux. Cela convient très bien aux personnes qui se sentent à l’aise avec cette idée ou qui recherchent ce type de cadre thérapeutique. Parfois c'est ce qui leur permet d’associer librement leurs idées et d’élaborer leur pensée.

Pour d’autres personnes, rester face à quelqu’un de silencieux est très angoissant. Cela peut inhiber ou empêcher la pensée d’émerger.

 

Mon conseil serait de ne pas hésiter à poser la question lors de la prise de rendez-vous, si c'est quelque-chose d'important pour vous ou qui vous inquiète. 

 

 

 

Photo de quelqu'un déguisé en gorille pour dire avec ironie que les psys sont sérieux et que Amanda Tichit est professionnelle et diplômée, qu'elle a un titre de spychologue

 

Tout d’abord, il est important de rappeler que l’usage professionnel du titre de psychologue en France est réglementé (voir l’onglet Choisir son psy).

 

Cependant on a certainement tous en tête l’histoire d’une mauvaise expérience avec un psychologue, qu’elle soit arrivée à quelqu’un qu’on connait ou à nous-même.

 

Malheureusement, de la même manière qu’on peut avoir une mauvaise expérience avec un médecin, un dentiste, un infirmier, etc. cela peut arriver avec un psychologue. Certaines personnes nous semblent peu adaptées aux métiers qui nécessitent une relation d’aide ou de soutien. Il peut s’agir d’un mauvais moment, d’une question de personnalité ou d’un manque de formation.

 

Toutefois, ce n’est pas parce que nous sommes tombés un jour sur quelqu’un qui ne nous convenait pas qu’il en sera toujours ainsi ! On oublie parfois que dans tout métier qui existe, derrière le rôle et la fonction, il y a quelqu’un qui travaille avec sa personnalité. Celle-ci peut ne pas vous convenir. Ou alors c’est la façon de travailler qui ne convient pas. De la même manière la pédagogie d’un professeur permettra à un élève de comprendre très rapidement alors qu’un autre se sentira perdu.

 

Le plus important à retenir, c’est que vous êtes seul juge pour estimer ce qui peut vous faire avancer et vous aider ou au contraire vous freiner voire empirer la situation.

 

Néanmoins, il y a des situations abusives ou des comportements inadaptés qui ne sont pas acceptables. Si une situation vous pose question, pour vous ou pour un proche, vous pouvez consulter le Code de Déontologie des Psychologues ou solliciter la CNCDP (Commission Nationale Consultative de Déontologie des Psychologues) en cliquant sur le lien ici : http://cncdp.fr/

 

 

 

 

Il y a en psychologie la notion d’écoute active. Il s’agit pour le psychologue d’être pleinement attentif à l’autre. C’est-à-dire de considérer que l’on a face à soi quelqu’un qui nous confie son histoire, ses émotions, ses sentiments, ses pensées. C’est aussi reconnaître que ces choses sont bien souvent difficiles à exprimer et que cela correspond à un réel travail sur soi. L’expérience humaine authentique qu’est la rencontre thérapeutique nécessite une véritable confiance et un profond respect mutuel. Pour accorder cette confiance et ce respect vous devez vous sentir écouté, entendu, soutenu et accompagné. Ces conditions sont indispensables pour que vous puissiez vous sentir libre de vous exprimer et cheminer à travers le travail thérapeutique.

 

Ce travail thérapeutique se poursuit en dehors des séances. Par exemple, lorsque vous repensez à ce que vous avez dit, ce que vous auriez voulu ou auriez pu exprimer. Ou encore en envisageant ce que vous pourrez aborder la fois prochaine.

De la même manière, le travail du psychologue ne s’arrête pas à la fin de la séance. Il est nécessaire de consacrer du temps pour écrire afin de conserver une mémoire de ce qui s’est dit. Cela permet notamment de penser les problématiques abordées et réfléchir aux axes de travail. Il peut aussi s’agir de faire un travail de recherche et se documenter si nécessaire.

 

 

Dessin d'enfant pour montrer avec ironie que les psys sont sérieux et que Amanda Tichit est une professionnelle qualifiée et diplômée

Amanda Tichit

1 rue André, 60500 Chantilly

06 64 32 09 33

amanda.tichit@gmail.com

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